Prévention et dépistage du cancer du sein
En France, les observateurs notent un certain recul du nombre de femmes atteintes du cancer du sein. Les rechutes se raréfient également. Les campagnes de prévention et de dépistage contribuent pour beaucoup à ces résultats positifs.
La prévention primaire et secondaire
Le dicton « il vaut mieux prévenir que guérir » prend tout son sens quand on parle de cancer. L’origine de certains types de cancer reste très floue, ce qui rend la prévention plus difficile. Heureusement, les recherches sont plus poussées concernant le cancer du sein. Par conséquent, les femmes – qui sont les plus touchées – peuvent appliquer les « gestes qui sauvent ».
Un certain mode de vie permet de se préserver du cancer du sein. L’alimentation joue un rôle majeur sur la santé. Un régime bien équilibré, riche en fruits et en légumes protège du cancer. La pratique régulière d’un sport aide aussi à rester en bonne condition physique pour se tenir loin de cette maladie.
Le surpoids et l’obésité augmentent le risque de devenir une victime de ce fléau. L’abus d’alcool et la nicotine le favorisent également. Au mieux, il est préférable de se défaire de ces mauvaises habitudes. Sinon, il ne faut pas boire tous les jours, et toujours rester dans la modération.
Les recherches montrent qu’un bon apport en vitamine D assure une bonne protection. Toutefois, il ne faut pas trop s’exposer au soleil. Ensuite, la pollution, les produits chimiques et le travail nocturne semblent faciliter la survenue du cancer.
La prévention secondaire concerne les personnes qui sont sorties victorieuses du cancer, mais qui doivent faire attention à la rechute. Ces patientes doivent suivre un entraînement physique adapté et un programme diététique. Ces précautions facilitent également l’action du traitement en cours.
Le dépistage
Les campagnes de dépistage sont de plus en plus fréquentes. Un cancer peut être traité plus facilement s’il est détecté tôt.
Le repérage peut être fait à la maison. Pour ce faire, il faut palper régulièrement son sein bien attentivement et sur tous les côtés pour débusquer une éventuelle boule ou gonflement.
Le moindre changement doit également alerter. Ainsi, si le mamelon ou le sein varie dans sa couleur, dans sa forme ou dans son poids, il est préférable d’aller voir un médecin. La rétraction de la peau, les écoulements sont aussi des signes à ne pas négliger.
Les jeunes femmes doivent attendre l’avis du docteur avant de faire une échographie ou une mammographie. Cependant, les femmes de 50 à 74 ans sont invitées à être plus prudentes. Les personnes rentrant dans cette tranche d’âge doivent se soumettre à une radiographie tous les 2 ans, parfois couplée d’une échographie.
Certaines femmes sont plus à risque que d’autres à cause de facteurs génétiques. Ces personnes doivent commencer le dépistage organisé dès 40 ans. Si le risque est vraiment très élevé, ces personnes doivent commencer les contrôles à 30 ans et en effectuer un chaque année.
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